Il y a ce nuage blanc,
L'or finissant des peupliers
Et mon amour bénévolent
Et beaucoup de mots oubliés.
Ces mots qui disent la prière
D'une âme aux heures quotidiennes,
Des mots de paix et de lumière
Comme l'on compose une antienne;
Le coeur se moque du talent,
Mais dehors à qui les confier ?
Il y a ce nuage blanc,
L'or finissant des peupliers.
Il y a ce regard qui porte
Plus loin que les crêtes bleutées,
Que les forêts de toutes sortes,
Que toutes les mers agitées,
Vers Vous, ma Mère, cet élan
Et tout près pour mieux vous prier,
Il y a ce nuage blanc,
L'or finissant des peupliers,
Mon refrain vers Vous s'envolant,
Et dans l'automne pour briller,
Il y a ce nuage blanc,
L'or finissant des peupliers.
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