dimanche 16 mars 2014

Méditation de Carême - 2.



 Les jours du monde raccourcissent
Et sur vous passent les saisons,
Craignez de trouver des raisons
Pour que votre cœur s'endurcisse.

Vous qui peinez sur le chemin
Surtout ne perdez pas courage
Car lorsqu' éclatera l'orage
Vous bénirez son lendemain.

Gardez la joie et l'espérance
Et ne demandez pas "pourquoi ?"
Mais priez pour garder  la Foi
Et pour aimer avec confiance.

Louez le Seigneur votre Dieu,
Aimez votre prochain sans faille,
Bienheureux celui qui travaille
A prier plus, à vivre mieux.

Invoquez Sa Très Sainte Mère,
Votre avocate au fond des cieux,
Ayez encore sous les yeux
La croix et ses larmes amères.

Ne cherchez pas ce qui vous plaît
Mais puisque voici le carême
Faites un retour sur vous-même,
Cherchez le pardon et la paix.

               ***


Méditation de Carême - 1.




 Ma Mère, je Vous en supplie,
Ne laissez pas le mauvais vent
M'emporter où chacun s'écrie
Qu'il aurait dû vivre autrement.

Il ne faut plus que je retombe,
Il n'y aurait pas "d'autre fois",
Les ronces couvriraient ma tombe
Dans un fossé, sans une croix.

Et pour mon âme malheureuse,
Elle aurait fini de chanter,
Ô Mère miséricordieuse,
Pour à jamais se lamenter.

Secourez-moi, Très Sainte Mère,
Gardez-moi de tout abandon
Et faites que je persévère
Malgré la force du démon.

             ***




mercredi 12 mars 2014

Bien Peu (prose rythmée).



Le Puy-en-Velay.

Oh oui, je Vous les offre cette tristesse et cette peur,
Qui s'en vont, oui, mais reviennent toujours...
C'est une pauvre offrande
Que je n'ai pas le coeur
De compter pour
Quelque chose de valeur
Et mieux vaudrait que la flamme d'un cierge,
Sur la cire qui pleure,
Très Sainte Vierge,
Arbore Vos couleurs.

           ***

mardi 11 mars 2014

Pour Vous.




En cette matinée,
Un sourire, un espoir,
Pour Vous, une pensée,
En cette matinée.

Pour la grâce donnée
De vivre et d'entrevoir,
En cette matinée,
Un sourire, un espoir.

          ***

lundi 10 mars 2014

Ayez Pitié.




Très Sainte Mère, ayez pitié de nous,
Pèlerins qui passons aux routes difficiles
D'un monde noir où nous pensons à Vous,
Lumière de la nuit où nos pas se faufilent.

Nous qui allons vers Vous, chantant kyrie,
Le cœur plein de regrets et l'âme emplie de crainte,
Nous qui marchons sans cesser de prier;
Daignez prêter l'oreille à notre longue plainte.

Chaque pas après l'autre en tant de jours,
Payeront-ils assez pour notre pénitence,
Tous nos faux-pas et ce trop peu d'amour
Qui, pardonnez-nous le, marque notre existence ?

                      ***

Psaume 143. - Adaptation.





Seigneur, prêtez l'oreille à ma prière,
Et dans Votre justice, exaucez-moi.
L'ennemi fait pour moi s'ouvrir la terre,
Sa nuit sur moi pèse de tout son poids,
Il me poursuit et plus rien ne m'abrite.
Je me souviens de ces jours d'autrefois,
L'ouvrage de Vos mains, je le médite,
Seigneur, puissé-je entendre Votre voix,
C'est en Vous seul que mon coeur se confie,
Indiquez-moi sur quel chemin marcher.
Que Votre Nom me conduise à la vie,
Qu'il me soit un refuge où me cacher,
Un bouclier contre ceux qui m'oppressent,
J'élève à Vous mon coeur, car Vous êtes mon Dieu,
Mon âme Vous appelle en sa détresse,
Délivrez-moi d'un ennemi odieux.

                ***