samedi 7 janvier 2017

Auprès d'un Ami Mourant...






Au moment où toutes choses
Sont devenues insignifiantes,
Avant qu’enfin l’on se repose
Dans la lumière chatoyante
De Votre éternité paisible,
Seigneur, nous manquons de patience
Et nous souffrons de maux horribles
Faute d’avoir un peu confiance.
Pour lui, pour nous, pour tous et moi,
Je vous en demande pardon.
Pardon pour cet immense effroi,
Pardon pour ce peu d’abandon,
Pardon pour cet espoir contraint
Qui nous vient plus de notre peur
Que de notre amour trop restreint,
Pardon d’avoir si peu de cœur
Et d’avoir si peu de raison
Tout comme de Foi dans le fond.

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