Au moment où
toutes choses
Sont
devenues insignifiantes,
Avant qu’enfin
l’on se repose
Dans la
lumière chatoyante
De Votre
éternité paisible,
Seigneur,
nous manquons de patience
Et nous
souffrons de maux horribles
Faute d’avoir
un peu confiance.
Pour lui,
pour nous, pour tous et moi,
Je vous en
demande pardon.
Pardon pour
cet immense effroi,
Pardon pour
ce peu d’abandon,
Pardon pour
cet espoir contraint
Qui nous
vient plus de notre peur
Que de notre
amour trop restreint,
Pardon d’avoir
si peu de cœur
Et d’avoir
si peu de raison
Tout comme
de Foi dans le fond.