Seigneur, du haut de Votre croix
Jetez un regard de patience
Sur tous ces malheureux et moi
Car nous n’avons de l’insouciance
Que l’apparence et Vous savez
Combien nous avons la hantise
De voir notre mort arriver
Et mettre un terme à nos sottises.
Depuis le temps, Vous savez mieux,
Bien mieux que je ne puis l’écrire
Que ce n’est pas vraiment les cieux
Que nous regardons. On peut dire
Que nous usons plus d’un miroir
En général que d’un bréviaire,
Mais Vous savez aussi ces soirs
Où notre honte brûle amère…
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