Malheur à
qui sait et ne veut pas dire
Et malheur à
qui peut mais ne fait rien,
Votre destin
est semblable à la cire
Qu’un bon
cirier s’affaire à couler bien.
Est-ce qu’il
ne rendra jamais de compte
Le paresseux
ou bien l’indifférent ?
Celui qui
ment par omission se trompe
S’il espère
en un moindre châtiment.
Examinez-vous
donc d’un œil sévère,
Ne soyez pas
pour vous trop indulgent,
Corrigez-vous
en vos jours sur la terre,
Sur terre où
tout ne dure qu’un moment.
Priez et ne
soyez plus incrédules,
L’homme
reste soumis aux mêmes maux
Du galetas à
la chaise curule ;
Vous ne
savez quel pouvoir ont les mots.
Ces mots d’amour
et d’une foi sincère
Qu’ils
deviennent pour vous comme un levain
Pour que la
pâte lève et sur la pierre
Du fournil
de vos jours donne un bon pain.