Prenez le jour qui vient, qui vient
et qui s’en va,
Penserez-vous à Qui mourût et vous
sauva ?
L’heure vaut-elle mieux qu’un petit
grain de sable
Qui ne vous laisse rien et fuit
entre vos doigts ?
L’esprit n’est qu’un boiteux, la
chair est périssable ;
Commère et vous compère, avez-vous
le cœur droit ?
Prenez le jour qui vient, qui vient
et qui s’en va,
Penserez-vous à Qui mourût et vous
sauva ?
Long chemin, il est vrai, d’ici
jusqu’à l’église ;
Marchez, marchez, il faut aller
là-bas
Où des choses se font, où des choses
se disent
Qui méritent, mon fils, qu’on
allonge le pas.
Prenez le jour qui vient, qui vient
et qui s’en va,
Penserez-vous à Qui mourût et vous
sauva ?
Avril est un mois froid, voici la
nuit qui tombe,
Comment arriverais-je où je n’arrive
pas ?
Marchez, marchez toujours car
marcher vous incombe,
Pour ce qu’Il fît pour vous faites
encore un pas.
Prenez le jour qui vient, qui vient
et qui s’en va,
Penserez-vous à Qui mourût et vous
sauva ?
Un pas au nom du Christ, pour
l’amour de Marie
Qui vous Le mît au monde et pour
vous Le perdît,
Un pas de plus afin que l’aube vous
sourie,
L’aube qui va chasser l’ombre du
vendredi.
Prenez le jour qui vient, qui vient
et qui s’en va,
Penserez-vous à Qui mourût et vous
sauva ?
***
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