(La Charité sur Loire.)
Les cloches
d’août ont sonné pour la France,
Espoir,
souvenir et souffrance ;
Souvenez-Vous de nous, Mère de Dieu,
Douce
Vierge, Reine des cieux.
Nous Vous
prions au hasard de la guerre,
Dans la peine,
dans nos misères,
Voici le
temps de nos tribulations,
Sainte Mère,
nous Vous prions.
Temps de
malheur, temps de l’incertitude,
Notre
chagrin pour habitude,
Sainte Mère
de Dieu, voici nos pleurs,
Nos douleurs
et notre ferveur
Et la pauvre
oblation de nos faiblesses,
Un triste
amour dans la tristesse,
Ce peu de
mots où il en faudrait tant
Et nos cœurs
toujours inconstants.
Au long
chemin d’oubli, si longue errance,
Le doute
autant que l’impuissance ;
N’est-ce pas
là le temps ? Souvenez-Vous !
Sainte-Mère
priez pour nous.
Au quinze du
mois d’août deux mille et seize,
Villes ou
campagnes françaises,
Les cloches
ont repris le même chant
Toujours
familier et touchant.
Pour les entendre,
ah, je fais la grimace,
Combien
étions-nous sur la place ?
Mon cœur est
triste et nous n’étions aucun
Ou peu s’en
faut si ce n’est un.
Sainte Mère
de Dieu, Fontaine de jouvence,
Est-ce toute
la foi De France ?
Non, malgré
tout, Vous savez bien que non,
Ô
Miséricorde et Pardon,
N’entend - t’on
pas, malgré ces apparences,
Les cloches
sonner pour la France ?
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