On a beau
faire, on a beau dire,
On revient
toujours au début
Avec la mort
en point de mire,
La mort, car
rien ne nous est dû.
Nous, pour
nous-mêmes, ce mystère
D’une raison
déraisonnable :
Si ce n’est
Vous, Très Sainte Mère,
Qui donc
nous sera secourable ?
Dans le
silence des minuits
Savoir et
nier me désolent,
C’est vivre
heureux au fond d’un puits,
Vendre un
diamant pour une obole.
Et nous Vous
connaissons, ô Mère,
Et Votre
Fils, et Sa parole,
Pourtant
nous errons sur la terre
Comme des
marcheurs sans boussole.
Mon « oui »
ne demande qu’un pas,
Pourquoi m’est-il
si difficile
De fuir ce
que je n’aime pas
Et tout ce
qui m’est inutile ?
Un pas, un
seul qui me libère,
Si ce n’est
Vous, Sainte Marie,
Qui me
permettez de le faire,
Qu’espérer
de mon incurie ?
L’indifférence
dont on meurt,
Les mêmes
jours qui se succèdent,
Ce que sans
fin redit mon cœur
En espérant
que je lui cède.
Mais cela ne
fait pas un homme
Seulement un
velléitaire
Et qui ne
peut rien faire en somme
Sans que Vous
l’aidiez, Sainte Mère.
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