Paray-le-Monial. - Le porche.
A l'orée de la route, à l'orée du chemin,
La première dizaine et le premier mystère,
Pour les âmes des morts, allez à bonne fin,
C'est le mois de novembre et c'est votre prière.
C'est le second mystère et j'offre celui-là,
Dans l'absence qui dure, au coeur de mon aimée,
Puissé-je la revoir, je marche d'un bon pas,
Avant que d'en venir au terme de l'année.
Le troisième mystère et le milieu du jour,
Sainte Mère, pour moi, mes fautes innombrables,
Mes doutes, mon orgueil et mon manque d'amour,
Ayez pitié de moi qui suis si misérable.
Voici l'après-midi, le quatrième vient,
C'est pour vous mes enfants que ces mots se récitent,
Sainte Mère de Dieu, daignez faire leur bien,
Vous qui fîtes celui d'un père sans mérite.
A la tombée du soir, le cinquième et dernier,
Après le poids du jour, un soupir d'espérance,
Ma Mère bien aimée, bénissez mon foyer
Et daignez mettre un terme à cette longue errance.
***
Extrait du "Psautier de Strasbourg."
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